« Donc
si j’ai bien compris, on doit buter Kratos ? demanda Sacha.
− Non, pas le buter, mais lui coller la
trempe de sa vie, expliqua Raijin avec patience.
− Le but du jeu, c’est de lui apprendre
que ce mec, ce n’est pas Dieu ! Tu piges ? ajouta Ondine.
− Et pour ça, on doit lui meuler la
face, c’est ça ?
− Oui !
− Mais pourquoi personne n’a pensé à le
faire plus tôt ?
− C’est parce que c’est de Kratos qu’on
parle. Ce mec est ultra-puissant, et capable de te briser tous les os en te
pétant dessus, répondit Ondine.
− Et pourquoi tu crois être capable de
le battre, Raijin ?
− Les jours d’orage, ma puissance est à
son maximum. Je crois que Kratos est prenable.
− Et Raijin a besoin d’Ondine et toi
pour se faire passer pour un super-criminel afin de se battre contre Kratos
tout en conservant la réputation des Super-héros partout dans le monde. Raijin,
t’es sûr que c’est une bonne idée d’embarquer ce crétin de Pierre ? Il m’a
l’air très lent à la détente ! déclara dans un soupir de lassitude Anima.
− Il est déjà à bord, quand on te donne
des citrons, autant faire de la limonade, comme on dit. »
Ondine
acquiesça. Elle avait du mal à réaliser qu’elle était dans le repaire de son
pire ennemi. C’était son endroit secret, bien qu’elle fût au courant de
l’identité de Raijin depuis longtemps, il était suffisamment secret pour être
capable de se protéger, et elle ne savait presque rien de lui, hormis le fait
qu’il avait un frère, un « normal » qui était bien plus fort qu’elle
et lui. Si Raijin l’avait invitée dans sa « forteresse de solitude »,
cela signifiait qu’il prenait très au sérieux son affrontement contre Kratos.
Ce n’était plus elle sa némésis.
« Hé !
Comment ça, je suis lent à la détente ? » grogna soudain Pierre,
s’attirant les regards de ses compagnons.
Greg
n’avait rien écouté de ce qui s’était dit à la réunion des Inutiles. Il
n’arrivait pas à les regarder sans avoir à l’esprit les images de cauchemar
qu’il avait eu la veille, et le jour d’avant…tous les soirs étaient devenus
l’occasion de terreurs totales. Celles-ci était toutes aussi horribles les unes
que les autres. Parfois, il voyait la ville détruite, parfois, ses amis
mourraient sous ses yeux, ou le trahissaient…il avait l’impression de devenir
fou. Il en avait parlé à Mike, et les deux s’étaient demandé si Sarramauca
n’était pas à l’œuvre, mais ils s’étaient ensuite dit que contrairement aux
victimes habituelles de Sarramauca, Greg avait survécu. Ce dernier avait
toujours à l’esprit la requête de Fiona, aussi s’était-il dit que peut-être, il
souffrait de stress…
« Tu
vas bien Grégory ? lui demanda un jour Fiona alors qu’il était allé la
voir. Il était allongé sur le divan, épuisé.
− Je ne dors pas très bien. Des
terreurs nocturnes…souffla-t-il.
− Oh…se contenta-t-elle de répondre.
Elle sembla le regarder avec une pointe de tristesse.
− J’en ai parlé avec Mike, il m’a dit
que c’était probablement le stress…
− Qui est Mike ? demanda Fiona.
− Peu importe.
− Un Inutile ?
− Non c’est…c’est juste un mec.
− Et qu’en pensent les autres
Inutiles ?
− De quoi ?
− De tes cauchemars.
− Je ne leur en ai pas parlé…
− Peut-être que tu devrais passer la
nuit chez l’un d’eux, tu sais, pour avoir une nuit de sommeil digne de ce
nom… » Greg la regarda un moment, ça ne paraissait pas une si mauvaise
idée. Il se demanda si Mehdi voudrait bien l’héberger un soir. Il ne
s’imaginait pas le demander à Claire, Gilles vivait avec sa famille, il
n’allait pas s’imposer, quant à Cédric il était en couple et Greg n’avait pas
vraiment envie de se retrouver au milieu.
Une fois
qu’Atchoum-man fut parti, Cassandre prit son téléphone, pour appeler Kratos.
« Joël,
Atchoum-man va probablement passer la nuit chez l’un des membres de la Ligue
des Inutiles.
− Très bien, je vais dire à Sarramauca
de le filer. T’as pu avoir des infos ?
− Non. Pas d’identités à proprement
parler. Il a bien évoqué un certain Mike, mais un prénom, c’est léger.
− Fiona ! Les hommes sont plus
bavards au lit.
− Attends, tu n’es quand même pas en
train de me demander de coucher avec lui pour le faire parler ?
− Si c’est précisément ce que je te
demande. Le temps presse, là on va avoir quoi, deux Inutiles peut-être, mais ce
dont j’ai besoin, c’est de leurs identités à tous, pour faire le ménage d’un
coup !
− Mais Kratos, je ne vais pas coucher
avec lui ! Ce serait comme te tromper…
− Fiona ! T’as mon
autorisation ! Séduis-le, torture-le si tu veux, je m’en fous, mais il me
faut mes infos le plus vite possible ! C’est clair ?
− Oui…oui, c’est clair…souffla Fiona.
− C’est très bien. Je t’aime, glissa la
voix de Kratos avant qu’il ne raccroche.
− Je t’aime aussi… »
répondit-elle, bien qu’il ne fût plus en mesure de l’entendre. Elle poussa un
soupir très profond, elle n’aimait vraiment pas ce que lui demandait Kratos, et
elle en vint à regretter de lui avoir dit qu’elle avait reconnu Atchoum-man.
Dragon
était au quartier général de la Conjuration des Etoiles. Là se trouvaient aussi
Terminacop et Gravitas. Kratos n’était pas présent, il était en train de sauver
le monde d’une menace nucléaire quelque part. Dragon regardait avec des
sentiments partagés la chaise vide qu’occupait Anima.
« Il
y a eu une époque où on était plus nombreux, observa Terminacop.
− Il y a eu une époque où quand on se
réunissait ici, c’était pour parler de menaces sur le monde. Pas pour faire des
réunions sans intérêt dans lesquelles on parle de la meilleure façon de faire
tuer un groupe d’Inutiles, rétorqua Gravitas.
− Le monde change, ma vieille. Et
crois-moi, ces Inutiles seront bien mieux six pieds sous terre.
− Ce n’est pas l’avis d’Anima en tout
cas. Dites-moi messieurs, vous êtes sûrs que c’est une bonne idée de suivre
Kratos dans sa quête ?
− Quoi tu te dégonfles Gravitas ?
demanda vivement Terminacop.
− On était tous d’accord ! On a
tous voté pour le suivre sur ce coup, observa Dragon.
− Oui, mais ça ne veut pas dire qu’on
doit le suivre jusqu’au bout. Anima a rejoint Raijin, et elle a dû lui parler
de notre plan, je me trompe ? Et Raijin, on le sait tous, il hait Kratos.
Si quelqu’un devait déballer aux médias notre petite conspiration, on y
perdrait tous beaucoup, non ?
− Et alors tu veux qu’on fasse
quoi ? Qu’on tue Raijin et Anima ? demanda Terminacop.
− Ce serait bien, mais un peu radical.
Je pense qu’on devrait plutôt se préparer à lâcher Kratos, au cas où les choses
tourneraient mal. Après tout, la Ligue des Inutiles a quand même réussi à
vaincre Raptor presque sans aide. Sarramauca est redoutable, mais en combat,
elle ne vaut pas l’autre monstre.
− Tu as raison Gravitas. On devrait
chacun préparer une porte de sortie. Si Kratos tombe, on n’a pas besoin de le
suivre dans sa chute…déclara Terminacop.
− Et puis, si on trouve un moyen de
s’en sortir, est-ce qu’on y perdrait tant que ça à voir Kratos chuter ?
C’est tout bénéf pour nous. »
Dragon
gardait le silence, Terminacop semblait séduit par le plan de Gravitas. Alors
c’était ça, se disait-il, une association de super-héros…un groupe de personnes
aux pouvoirs extraordinaires, mais qui sont prêtes à écraser les autres, et à
s’entredévorer aux premières difficultés. Il avait l’impression d’avoir un goût
immonde dans la bouche. Il se disait alors qu’il comprenait Anima. Elle avait
vu avant lui le vrai visage, ou plutôt, le nouveau visage de ces gens qu’il
avait pourtant admiré toute sa vie. Il eut l’impression que cette Conjuration
des Etoiles était maudite, et qu’elle pourrissait les héros qui y restaient
trop longtemps. Allait-il s’y attarder et risquer de pourrir lui-aussi ?
Ou bien allait-il partir, sachant maintenant qu’il se ferait de très puissants
ennemis qui seraient prêts à tout pour le faire taire, afin de protéger leurs
intérêts et leur image de marque qui semblait être la seule chose qui comptait
à leurs yeux ? Dragon, en regardant Gravitas et Terminacop se rendit
compte que ces deux-là, et Kratos aussi, n’inspiraient plus l’espoir en lui,
mais une peur insidieuse. Et il était coincé dans ce qui ressemblait à une
spirale.
L’appartement
de Mehdi était fort sympathique. Pas très grand, mais suffisamment aménagé pour
que cela ne soit pas un problème. Greg espérait pouvoir avoir une nuit de
sommeil.
« Merci
de m’héberger pour ce soir mon pote.
− Mais y a pas de quoi, mec ! Je
vais aller préparer un petit frichti tranquille et on va se caler devant la
télé en fantasmant sur les filles de la Ligue.
− Une soirée Pyjama, quoi… »
Cachée
dans l’ombre, Sarramauca les observait. Ils avaient l’air de bien s’entendre.
De bons amis. Elle avait écouté les recommandations de Kratos et avait attendu
Greg chez lui, pour le filer. Elle ne pouvait pas prendre le risque de le
suivre tout le temps, elle se ferait repérer. Elle se demandait si ce Mehdi
était bien un membre de la Ligue des Inutiles, et en eut la confirmation quand
il transforma l’un de ses doigts en économe pour éplucher des légumes. Elle
tenait à présent deux Inutiles. Elle sourit, puis se prépara à fredonner. Mais
elle fut interrompue quand la voix de Greg tonna, appelant avec urgence Mehdi.
Discrète comme une ombre, elle suivit sa cible dans le salon.
« Qu’est-ce
qu’il se passe Greg ?
− Regarde là ! A la
télé ! » balbutia Greg. Mehdi y jeta un œil, et son regard s’arrondit
sous l’effet de la surprise.
L’écran
projetait les images de la Tour Eiffel. En son sommet, une silhouette toute de
rouge vêtue. Un zoom de la caméra révéla un costume qui ressemblait fort à
celui de Raijin. La silhouette leva les deux mains, et de la foudre apparut,
conduite par l’édifice en acier. La tour émit un grondement gargantuesque,
frappée par les puissants éclairs produits par l’homme au sommet de la tour.
Les lumières de celle-ci s’illuminèrent à pleine puissance, puis les ampoules
explosèrent dans un déluge d’étincelles qui embrasèrent la nuit. La caméra
s’éloigna en tremblant, trahissant la confusion du caméraman. Celui-ci semblait
fuir quelque chose. L’objectif se tourna vers deux silhouettes
inquiétantes : Ondine faisait léviter au-dessus des paumes de ses mains
deux masses sphériques d’eau, tandis que Pierre revêtu de son armure menaçait
de charger le journaliste, qui décampa en laissant sa caméra derrière lui.
« Oh
une caméra ! Parfait ça tombe bien, j’ai une annonce à faire au monde.
Nous sommes les Elémentaires ! Et ce monde nous appartient à tous les
trois, déclara Ondine d’un air menaçant.
− Avec Raijin à nos côtés, nous sommes
invincibles ! » ajouta Pierre avant d’écraser la caméra, coupant le
direct. Le pays avait assisté médusé au spectacle. Raijin, le plus pur des
super-héros avait uni ses forces avec des super-vilains notoires. Il était
tout-puissant, et on était heureux de l’avoir du côté du bien, mais à
présent…Kratos était devenu, plus que jamais l’espoir de l’humanité.
Joël
Pinker lança un regard à Wandrille, qui le lui rendit. Ils n’arrivaient pas à
en croire leurs yeux. Ils étaient en train de regarder un match en buvant des
bières, mais la retransmission avait été coupée, et là, ils venaient de voir
Raijin déclarer la guerre au monde entier.
« Joël,
c’est quoi ce merdier ?
− J’aimerais bien savoir !
Qu’est-ce que ce crétin de Pikachu fout avec Ondine et Pierre ?
− Merde s’il est devenu un
super-vilain, ça va être salement mauvais. Je me trompe ?
− C’est un client sérieux. Je ne sais
pas à quoi il pense, mais si je dois le démolir, je n’hésiterai pas.
− C’est super bon pour les affaires,
ceci dit, non ? Imagine un peu : le choc des titans ! Kratos V
Raijin, les pères fondateurs de la Conjuration des Etoiles qui s’affrontent.
L’un est resté dans la lumière, l’autre s’est perdu dans les ténèbres.
− Il y a moyen d’en faire un petit
événement en effet, de ce développement inattendu… » sourit Kratos. Il
n’allait certainement pas manquer cette opportunité en or offerte par Raijin.
Cassandre
l’avait vu venir. Mais elle n’avait pas voulu y croire. Tout concordait avec sa
vision. La foudre, l’eau, les roches…ces éléments, elle le savait, visaient une
personne en particulier : Kratos. Elle l’avait vu dans ses visions. Un
parfum de danger embaumait l’air, Raijin voulait affronter Kratos, non, il
voulait le vaincre. Pour cela, il devait avoir un atout dans sa manche, mais elle
ne saurait dire lequel. Elle doutait que ce fut simplement l’alliance conclue
avec Ondine et Pierre. Elle se mit à profondément s’inquiéter pour Kratos.
Dragon
n’était pas tranquille. Que se passait-il ? Pourquoi Raijin avait-il fait
ça ? Pourquoi provoquer le monde entier ? Que faisait-il avec Ondine
et Pierre ? Il se demanda où était Anima dans tout ça. Faisait-elle partie
des Elémentaires, ou avait-elle quitté le navire avant ? Il était en tout
cas clair pour lui, que malgré les errements de la Conjuration des Etoiles,
celle-ci allait être vitale si un groupe ennemi faisait son apparition…
Pascal
avait regardé avec attention ce qui était passé à la télé. Son visage avait
témoigné de sa stupéfaction lors du show, puis une colère froide s’était emparée
de lui. Il donna un coup de pied sur la table basse qui se brisa. « Mais
qu’est-ce qui lui prend à cet abruti ? » se répétait-il, dans une
colère qui ne faisait que prendre de l’ampleur. Michael l’appela, ce qui le
sortit de sa fureur.
« Je
t’écoute Mike…
− Je voulais juste savoir comment tu
allais…
− Comme tu peux l’imaginer.
− Ne va pas faire n’importe
quoi. » Pascal, pour toute réponse, se contenta de raccrocher. Oh que si,
il avait bien l’intention de faire n’importe quoi…
Greg et
Mehdi avaient halluciné. Puis ils entendirent une voix fredonner. Les deux
hommes se regardèrent, pâles.
« Hé,
mec, tu as entendu ? demanda Mehdi.
− Oui…y a quelqu’un d’autre chez
toi ?
− Personne d’autre que nous. »
répondit Mehdi en transformant ses doigts en couteaux. Les deux hommes se
mirent à patrouiller dans l’appartement, cherchant un intrus, potentiel. Greg
était tremblant. Ces nuits de cauchemars étaient loin de lui laisser l’esprit
tranquille. Il en devenait presque paranoïaque. Il vit alors apparaître face à
lui, sorti de nulle part, Raijin. Greg eut un mouvement de recul.
« Ce…c’est
encore un cauchemar, c’est ça ?
− Le pouvoir corrompt, et cela
t’arrivera à toi aussi, répondit Raijin.
− Disparais ! Tu n’as
rien de réel !
− Ceci dit, quel mal
pourrait faire un homme aussi faible que toi ? Ton sens de la justice, ce
n’est qu’un prétexte, tu n’es pas assez puissant pour faire le mal. Alors que
moi, j’ai le pouvoir de tout détruire. Peut-être que c’est pour ça que tu
jalouses tant ceux qui ont de puissants pouvoirs, hein, Greg ?
N’aimerais-tu pas te sentir puissant ? Si tu avais mon pouvoir, ou celui
de Kratos, tu n’irais pas l’utiliser, montrer aux autres ce que tu sais
faire ? Leur fermer leur clapet ? »
Greg
secoua la tête, et sous ses yeux, Raijin se métamorphosa en lui-même. Il était
vêtu de son costume d’Atchoum-man, mais celui-ci était rouge au lieu de vert.
« Tu imagines, si ton pouvoir, au lieu de faire éternuer les gens, était
de réduire leur cervelle en bouillie en te concentrant ? » ils se
tournèrent vers Mehdi qui semblait errer, hésitant, et l’Atchoum-man rouge,
tendant la main vers lui se concentra. Mehdi se tourna vers lui, du sang
coulait comme des larmes de ses yeux, cascadait de son nez, de ses oreilles, et
de sa bouche.
« Voilà
ton vrai rêve, la réelle raison pour laquelle ton pouvoir te frustre.
− Non…non !
− Voilà ce que tu as peur
d’admettre ! Tu ne vaux pas mieux que les pires super-criminels
du monde. Tu es simplement un aspirant-super-vilain émasculé. » Greg
poussa un hurlement. Chaque fois qu’il niait, l’Atchoum-man rouge exécutait
sous ses yeux une personne qui lui était chère. Ce qui effrayait surtout Greg,
c’était la satisfaction et la jouissance qui émanait de son double maléfique
chaque fois qu’il utilisait son pouvoir pour détruire une vie. Il savait que
c’était un cauchemar, encore une de ces terreurs qui le suivaient. Mais c’était
trop réel, trop réaliste.
Quand il
émergea, il vit un Mehdi catatonique, ruisselant de sueur, le teint
mortellement pâle. Il bredouillait des excuses, il ne savait à qui.
Manifestement, il avait subi lui aussi une de ces terreurs. Greg posa une main
sur l’épaule de son ami qui sortit de sa transe, des larmes aux yeux.
« Greg,
qu’est-ce que c’était ? J’ai vu…je crois que je n’ai jamais eu aussi peur
de ma vie.
− Toi aussi…alors je ne vois qu’une
explication. Je crois qu’il y avait bien quelqu’un avec nous dans ton
appartement.
− Sarramauca… » siffla Mehdi après
un moment de réflexion. Sarramauca, dissimulée, sursauta. Elle ne s’attendait
pas à ce qu’on l’identifie aussi vite. C’était la première fois qu’une de ses
victimes l’avait identifiée, habituellement, il est trop tard quand elle en a
terminé avec ses proies.
Cela devenait de plus en plus dangereux pour elle.
Elle ne savait pas comment réagiraient des proies qui savent à qui ils ont
affaire. Elle se dit alors qu’elle devrait se dépêcher de trouver les autres
Inutiles pour tous les avoir en même temps, avant qu’ils ne se retournent
contre elle.
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