mardi 25 avril 2017

Partie 2: Chapitre 9

            Le jingle résonna. « Fréquensupers », l’émission qui permet de découvrir les supers, venait de débuter. Laurent Dévoyer, crinière blonde terne et sourire étincelant marchait dans la rue, face caméra et de sa voix claire, expliquait le programme de l’émission d’aujourd’hui.
            « Bienvenue sur Fréquensuper. Aujourd’hui une émission particulière, car les supers que nous allons rencontrer viennent de loin. Souvent moqués, mis à l’écart en raison de leurs pouvoirs un peu particuliers, les Inutiles se rebiffent, et depuis quelques temps, se rassemblent et parviennent même à réaliser quelques exploits. J’ai rencontré les mystérieux membres de la Ligue des Inutiles qui ont accepté de répondre à mes questions. Alors, imposture, ou nouveaux visages du super-héroïsme moderne ? C’est ce que nous allons déterminer avec cette interview très cosy ! » sur ces mots, le jingle se lança de nouveau.

lundi 10 avril 2017

Partie 2: Chapitre 8

Angelure ne savait pas pourquoi elle devait attaquer une épicerie, mais tout ce qui pourrait la libérer de l’emprise de Gepetto était bon à prendre. Elle fit son entrée dans les lieux et remarqua le regard concupiscent que lui avait lancé l’épicier. C’était un jeune homme qu’elle trouvait assez repoussant, avec son teint de cadavre, et cette moustache fine de pervers. Il lui lança un petit sourire et passa une langue scabreuse sur ses lèvres. Angelure répondit par un sourire éclatant. Elle allait prendre un grand plaisir à le tuer.

lundi 3 avril 2017

Partie 2 : Chapitre 7

            Angelure était frustrée. Cela faisait un moment, à présent qu’elle s’était évadée de prison aux côtés de Gepetto et d’autres types aussi peu recommandables qu’elle. Mais elle n’avait pas l’impression d’y avoir gagné au change. Gepetto, soucieux de ne pas les voir s’éparpiller, risquant de gâcher ce qu’il appelait « sa petite surprise ». Mais dans les faits, elle se sentait autant enfermée qu’en prison. La différence était que le geôlier la terrifiait mille fois plus que les gardiens assermentés par l’état.