lundi 9 mai 2016

Chapitre 22

            Le preneur d’otage venait de lâcher son arme, libérant sa victime. Il leva les mains et fit les quelques pas qui le séparaient des policiers dans un calme absolu, les mains levées. Les forces de l’ordre n’eurent aucun mal à arrêter ce criminel bien docile. On lui passa les menottes, et le tout dans le plus grand calme. Lorsqu’Anima reprit ses esprits (au sens propre dans son cas), les policiers lui administraient des félicitations et de grandes tapes sur les épaules, alors que le criminel était laissé à sa confusion, ne comprenant pas ce qu’il venait de se produire. Anima prit aussitôt congé de la police, et s’éloigna.
            Comme ça lui avait manqué, cette période où tout était plus simple. Cette période des débuts. Pas de conspirations, pas de soucis liés à l’image. Non, juste des criminels et des héros. Aujourd’hui, elle avait du mal à faire la distinction. Elle-même, avait du sang sur les mains, à cause de son avarice. Elle savait pourquoi elle avait accepté le plan de Kratos : elle s’était faite à cette vie de « super-héroïne jet-set » avec ces contrats pub, cette médiatisation, à ces revenus qui semblaient pleuvoir sur elle. Mais à présent, elle était résolue. Tout allait redevenir comme avant qu’elle ne se perde. Ce serait sa façon d’expier sa plus lourde faute, celle qui avait coûté la vie du directeur de la prison, et des victimes de Raptor. Elle marchait en organisant ces pensées, quand elle sentit qu’on posait une main puissante sur son épaule. Sortie de sa torpeur, elle se retourna, et poussa un cri de surprise.

            Elle n’avait jusque-là jamais vu cet homme. C’était un grand gaillard noir à l’air très sévère, vêtu d’un costume sombre. Il était très imposant et dégageait une impression de puissance. Il l’observait avec attention, comme s’il la scrutait.
            « Je peux vous aider ? demanda-t-elle d’une voix peu assurée.
− Où se planque-t-il ?
− De qui vous parlez ? demanda-t-elle de nouveau.
− Je parle de Raijin. Dis-moi où il est, Anima.
− Pourquoi je le saurais ?
− Parce que tu as quitté la Conjuration des Etoiles pour le rejoindre, je ne sais pas exactement pourquoi. Arcimboldo m’a dit que tu étais avec Raijin quand vous le soigniez.
− Je n’ai rien à te dire ! s’écria Anima.
− Tu es une Super, je ne vais pas faire l’erreur de te sous-estimer. » répondit l’homme en faisant craquer ses jointures.
            Anima se prépara au combat. Elle évita les deux premiers coups de poings et bloqua le troisième. Mais celui-ci était lourd. Ses bras s’étaient un peu engourdis sous la puissance du choc. Il allait frapper de nouveau, mais il fut interrompu lorsque des flammes vinrent s’abattre non loin de lui. Il se retourna, et son regard dur se posa sur Dragon qui venait d’arriver.

            Pascal observa Dragon avec attention. Il connaissait son super pouvoir. Dragon pouvait cracher le feu, d’où son nom. Il toisa le gêneur, poussa un soupir de dépit, et s’écria :
            « Je n’ai rien contre toi Dragon ! Alors dégage et tout ira bien. Tout ce que je veux, c’est parler à Anima.
− Je ne sais pas qui tu es, mon pote, mais si tu cherches des crosses à Anima, alors tu auras affaire à moi ! »
            Pascal savait qu’il n’y avait plus rien à espérer. Il ne parviendrait pas à le raisonner. Mais s’il se battait contre Dragon, il risquait de permettre à Anima de s’éclipser dans la confusion du combat. Il devait donc mettre Dragon à terre le plus vite possible. Il soupira et se mit en position de combat, prêt à fondre sur Dragon avec toute sa force.

            Il courut aussitôt sur lui, et évita les projectiles de son adversaire. Dragon n’avait jamais vu de tels réflexes. Pascal avait réagi vite et bien à ces attaques. Il était très rapide, et quand il s’était retrouvé à portée de Dragon, son poing éclata comme le tonnerre. Dragon avait pris ce qu’on pouvait appeler sans crainte d’exagérer, une patate de forain en pleine poire. Il en tomba sur le postérieur, soulevant de la poussière. Dragon se demanda si le pouvoir de son mystérieux adversaire n’était pas une super force. Mais alors qu’il se posait des questions, il vit l’ennemi se retourner vers Anima. Son sang ne fit qu’un tour. Il était hors de question qu’Anima se prenne un coup de cet acabit. Il avait non seulement des questions à lui poser, mais c’était en plus son ex, et il avait toujours de l’affection pour elle, bien qu’il fût possible qu’elle ait rejoint un groupe adverse. Il rassembla ses forces et fit un effort pour se lever, il se rendit alors compte qu’il était bien sonné.
            « Je ne sais pas trop quel est ton pouvoir, mais ça ne m’empêchera pas de te vaincre ! hurla-t-il.
− Je n’ai aucun pouvoir, répondit Pascal en se retournant vers lui. Il lui écrasa son poing sur l’estomac et lui dit : Je suis plus fort que toi, voilà tout… » Le coup fit perdre conscience à Dragon qui tomba au sol.

            Tout s’était déroulé trop vite. Anima n’aurait jamais cru que Dragon puisse être vaincu aussi facilement. L’homme marchait vers elle, et elle était trop tétanisée pour utiliser son pouvoir. Si elle avait bien tout saisi, cet homme était un « normal », mais il était bien fort. Il arriva à son niveau et l’attrapa par le col de son justaucorps, puis la souleva d’une main.
            « Je veux savoir où se trouve Raijin !
− Je…je n’en sais rien ! Il n’est pas retourné à sa planque et ne me donne pas de nouvelles !
− Tu vas me faire croire qu’il fait plus confiance à Ondine qu’à toi ?
− Il ne veut rien me dire pour me protéger ! Il ne veut pas que je sois associée à son équipe de super-vilains !
− Mais vous devez communiquer parfois.
− C’est lui qui prend contact, pas moi ! Je te le jure ! »
            Pascal la regarda un moment, puis, lentement, il la déposa au sol, avec plus de délicatesse qu’il ne l’avait soulevée. Il se détourna alors, et fit quelques pas pour s’éloigner. Mais sans se retourner, il lui adressa quelques mots.
            « Tu diras à ce crétin de Raijin de venir discuter avec moi avant de faire quoi que ce soit.
− Et je peux savoir qui tu es ?
− Dis-lui simplement que Pascal Marvel veut discuter avec lui. » c’est sur ces mots qu’il prit congé d’Anima, la laissant là, tremblante, consciente qu’elle venait d’échapper à un très mauvais quart d’heure. Son regard se porta alors vers Dragon qui gisait au sol. Elle s’enquit de sa santé, une fois rassurée, elle le déposa dans un coin à l’abri et disparut avant qu’il n’émerge, elle était peu désireuse de répondre aux questions qui lui brûleraient sans aucun doute les lèvres.

            Mehdi était seul chez lui. Mike lui avait recommandé la plus grande prudence. Greg et lui étaient sous l’emprise de Sarramauca, il en était persuadé. Claire s’était montrée très inquiète, se demandant si lui et Greg n’allaient pas l’attirer à toute la Ligue des Inutiles. S’en était suivi une grosse dispute générale, Tear voulant assigner Atchoum-man et Cuistot à résidence, Arcimboldo n’étant pas d’accord car cela réduisait encore plus le groupe. Cette fois-ci, c’était lui qui avait pris la mouche et était parti. A présent, il était chez lui, prêt au combat. Elle pouvait bien venir Sarramauca, il serait prêt à la recevoir.
            Son appartement était silencieux, son havre de paix devenu inquiétant lui semblait gigantesque à présent, et il avait l’impression d’être seul dans un désert dans lequel les pires dangers pouvaient sortir de tous les endroits possibles. Il lançait des regards partout à présent, respirait très lentement, et très profondément. Son oreille était attentive à tout son susceptible de briser le statut quo. Il avait fait des recherches, il savait que la voix de Sarramauca était comme un poison mental. Il s’accrocha à cette idée.
            Finalement, une voix retentit, un petit fredonnement. Mehdi transforma ses doigts en couteaux. Devant lui apparut alors son père. Il le regardait avec une déception flagrante. Son père avait été un grand super-héros : le Cimeterre, qui avait le pouvoir de contrôler les métaux. Il utilisait son pouvoir pour la paix. Il le revoyait dans ce costume qu’il avait toujours trouvé ridicule : avec ce turban plus stéréotypé tu meurs…Il était là, grand, bien bâti, muni de son cimeterre que son pouvoir pouvait modifier, le rendant plus long, plus léger, plus lourd…il avait fait partie de l’ancêtre de la Conjuration des Etoiles, un groupe du nom de Wonder 13, treize super-héros de la génération précédente, venus de pays différents tous dans le but de protéger le monde. Mehdi avait toujours voulu être comme son père. Il était bon, il était doux. Mais malgré cela, il n’avait pas réussi à complètement dissimuler sa déception quand il avait découvert que son fils serait un Inutile.
            Il était mort à présent, tué lors de l’incident Gepetto, le plus terrifiant des Super-criminels. Il avait éliminé tous les membres des Wonder 13, c’est un jeune super-héros du nom de Kratos, flanqué de son ami Raijin qui avaient mis fin à son règne de terreur en formant une coalition nommée la Conjuration des Etoiles.
            Cimeterre regardait Cuistot de ses yeux d’outre-tombe et Mehdi voyait dans ces yeux cette déception qui avait tant blessé le jeune garçon qu’il était quand il y avait été confronté à l’époque.
            « Comme j’aurais aimé que mon fils soit mon héritier…dit-il.
− Papa je…non…tu n’es pas mon père. Tu es un cauchemar de Sarramauca…
− Quand bien même je serais un cauchemar, ne suis-je pas dans le vrai ? Tu as toujours eu peur de ton père, de ne pas être à la hauteur d’un telle légende, et tu sais, tu ne l’es pas. Ton pouvoir ridicule le démontre. Tu n’es qu’une pâle imitation au rabais. Lui c’était un vrai héros, un vrai combattant. Toi tu ne fais que marcher sur ses traces ! Il était l’acier le plus pur, tu es l’inox, il était le guerrier, toi son cuisinier, il était l’épée, tu es le tire-bouchon.
− Non…
− Quand il est mort, tu sais ce qu’il s’est dit ? Mon fils ne pourra jamais me venger.
− Ta gueule…
− Ce sont ces yeux-là qui te font peur… » le visage du père de Mehdi se mit à fondre, comme la cire d’une bougie. Les traits devenaient grossiers avant de s’écouler avec déliquescence. Il ne restait alors sur le visage devenu grossier que deux yeux qui luisaient : deux yeux dans lesquels se reflétaient la plus profonde déception. La voix du Cimeterre sortait d’une bouche qu’il n’avait plus et lui dit alors avec reproches : « Tu es mon plus vibrant échec ! Je suis mort en te maudissant ! » Puis le corps se désarticula et fut comme pendu au plafond par des fils invisibles, lui faisant prendre des positions grotesques. « Ma mort aux mains du marionnettiste était honteuse, et penser à toi ne m’a pas même pas apporté de réconfort ! » Mehdi avait à présent les larmes aux yeux et marmonnait des excuses à l’encontre de l’ombre de son père. Il les marmonnait comme une prière…puis soudain, dans son esprit, il entendit un mot résonner avec force dans tout son être… « NON »
            Et tout était comme s’il avait sorti la tête de l’eau après qu’on eut tenté de le noyer. Tout était devenu clair. Son père n’avait jamais été là. Il avait toujours eu peur de ne pas être à la hauteur de celui-ci. Il avait d’autres peurs, bien sûr, mais celle-ci était la plus forte. Il ne l’avait pas vaincue, et pour ce qu’il en savait, il avait peut-être bien toujours été une déception pour son illustre père, mais il savait que ce n’était pas encore pour lui le moment d’affronter sa crainte. Il était manipulé. Ses mains transformées en couteaux étaient tendues vers Sarramauca. Il la voyait enfin.

            Elle paraissait impuissante, son rictus était entrouvert, dévoilant la stupeur qui la frappait. Elle était affalée au sol, sa respiration forte soulevait sa poitrine à chaque fois qu’elle reprenait son souffle. C’était la première fois qu’il la voyait. Elle paraissait toute fragile, et ses cheveux qui, d’habitude cachaient son visage, étaient épars. Cuistot fut fasciné par les yeux de Sarramauca. Ils étaient d’une clarté cristalline. On aurait dit deux lumières qui brillaient dans un océan de pâleur morbide. Ce n’était pas le regard d’un monstre, mais celui d’une jeune fille perdue. Cuistot l’aurait frappée, d’ordinaire. Elle était dangereuse et avait tué des gens, mais ces yeux, c’étaient ceux d’une victime, il le sentait, bien qu’il ne puisse dire de quoi. Elle semblait être autant victime de la peur, que ses proies.
            Sarramauca ressentit que la détermination de Cuistot venait de s’effacer. Elle le repoussa d’un coup de pied et s’éloigna, prenant une posture défensive. Les doigts de Mehdi reprirent leur forme originelle. Elle lui lança un regard étonné.
            « Tu vas le regretter, si tu me laisses partir…siffla-t-elle.
− Ta voix…tu as des difficultés à parler ? C’est parce que ton pouvoir t’a condamnée au silence ?
− Cela ne te regarde pas…
− Je te plains…sincèrement… » déclara Mehdi avec une pointe de tristesse dans sa voix. Sarramauca sursauta. Elle n’avait certainement pas l’habitude qu’on lui parle et la regarde de la sorte. Elle ne savait pas trop comment réagir, alors elle se dirigea vers la sortie en silence, et ouvrit la porte.
            « Si tu veux parler…alors reviens discuter avec moi.
− Tu feras des cauchemars, si tu entends le son de ma voix, tu seras condamné à la terreur.
− Ce n’est pas grave. » répondit simplement Mehdi, bien que lui-même ne comprenait pas trop pourquoi il avait fait cette proposition.

            Claire regardait Greg avec de grands yeux. Celui-ci avait de plus en plus de mal à supporter son regard, ainsi que ceux de Tear, Arcimboldo et Mike. Ils avaient essayé de déterminer pourquoi Sarramauca s’était mise à le poursuivre, avant de s’attaquer à Cuistot. Greg avait affirmé ne pas savoir pourquoi il avait attisé l’intérêt de Sarramauca, mais lorsque Mike lui avait demandé s’il y avait eu de nouveau, et que Greg avait répondu qu’il avait revu Cassandre, Claire avait poussé un cri de surprise.
            « Tiens, comme par hasard ! Tu vas voir Cassandre, et presque aussitôt après, une super-criminelle dangereuse te colle aux basques, s’était-elle écriée.
− Fi n’a rien à voir avec ça ! avait-il alors rétorqué.
− Je ne vois pas non plus pourquoi Cassandre travaillerait avec Sarramauca, observa Mike.
− Je n’en sais rien, mais les dates concordent drôlement ! Tu lui as dit ton identité secrète, Greg ! Et juste après Sarramauca se retrouve chez toi à te faire jouer du tam-tam cardiaque !
− Je te préviens, Atchoum-man, je ne vais pas crever pour toi ! s’exclama Tear.
− Mais je vous dis que vous vous faites des films, bande de nazes ! » s’écria Greg avant de partir en claquant la porte.

            « Ils…pensent que je suis mêlée à…balbutia Fiona d’une voix éteinte.
− Ouais. Je leur ai dit que tu n’avais rien à voir avec Sarramauca mais ils n’ont rien voulu entendre. Quelle bande de crétins, hein ? cracha Greg.
− Je…j’imagine que je peux comprendre qu’ils s’imaginent ça… » Greg remarqua à sa voix que Fiona paraissait très secouée. Elle fit les cent pas, les sourcils froncés comme si elle était plongée dans des pensées très sombres et profondes.
            « Greg, je dois laver mon honneur ! Je dois rencontrer la Ligue des Inutiles au grand complet et leur dire que je ne suis pour rien dans ces attaques que tu as subies !
− Je…je ne peux pas prendre la responsabilité de t’amener au repaire.
− Dans ce cas, donne-moi leurs noms, que je puisse les contacter et m’expliquer !
− Fi, je ne vais pas non plus te donner l’identité secrète des autres sans leur accord.
− Greg ! Ne me dis pas que tu te méfies de moi ? la voix de Fiona frappa Greg, c’était plus une plainte qu’un cri, et elle trahissait plus de douleur que de colère. Greg se sentit désarmé.
− Non…je…Fiona, bien sûr que je crois en toi… ». Cassandre le regarda droit dans les yeux. Greg vit que son regard s’était illuminé. Il aurait juré y avoir vu de la tristesse.
            Fiona passa ses bras sur ses épaules, entourant son cou, et se pressa contre Atchoum-man. Celui-ci resta immobile, ne sachant exactement ce qui était en train de se passer. Tout ce qu’il vit, c’était que Fiona était toujours aussi belle, et que son visage s’approchait. Elle l’embrassa, et après avoir pu récupérer ses esprits, il lui rendit son baiser, qui sembla lui durer des heures. Finalement, une fois que leurs lèvres se décollèrent, Fiona lui dit dans un souffle :
« Tu es le seul à avoir toujours cru en moi, je me trompe ? Mais tu ne devrais peut-être pas…mes prédictions…elles ne se réalisent jamais…
− C’est parce que les héros les empêchent de se réaliser !
− Parfois, j’ai l’impression que mon pouvoir, c’est uniquement de mentir… − elle sembla chercher ses mots – Greg…je ne veux pas qu’on me voie comme une menteuse…tu comprends ?
− Je…vais discuter avec la Ligue. » répondit gravement Greg avant de s’en aller.

« Et pourtant, c’est ce que je suis, une vulgaire menteuse » se dit en elle-même Cassandre avant d’enfouir des larmes de colère et de honte sous ses mains…

            Pascal venait de rentrer chez lui. Il referma la porte à clé, comme il avait l’habitude de le faire. Puis, les fibres de son corps lui hurlèrent à l’unisson qu’il n’était pas seul. Il n’avait pas besoin de le voir pour savoir de qui il s’agissait. Il poussa un soupir de lassitude.
            « Raijin ?
− Alors Pascal, on s’attaque à des Super-héros en pleine rue maintenant ? déclara derrière son dos la voix du héros renégat.
− Pour avoir des réponses avec vous autres, il faut vous secouer un peu, répondit Pascal en se retournant, constatant que Raijin avait son costume.
− Qu’est-ce que tu voulais me dire Pascal ?
− Retire ce masque, quand tu parles avec moi.
− Très bien, je l’enlève, alors pourquoi tu voulais me voir ?
− J’ai l’impression que mon idiot de petit frère a besoin d’être recadré ! Mais avant j’aimerais que tu m’expliques ce que c’étaient que ces conneries à la télé la dernière fois, Cyril ! 
− Je ne te dois aucune explication, Pascal !
Comme je le disais…vous les Supers, il faut vous botter le cul pour avoir des réponses. » 

Ayant prononcé ces mots, Pascal fit craquer ses jointures et prit une posture de combat, tandis que Cyril replaça son masque de Raijin, prêt pour une lutte fratricide.

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